Clem & Ced in USA

22 février 2008

Le mystère du phénomène absolument féérique

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 11:11

Rappelle-toi cher touriste : https://clemetcedenvoyage.wordpress.com/2007/07/21/samedi-16-juin-suite-the-wedding/

Donc, nous discutions et fumions une clopinette dehors, la nuit était tombée. Nous étions en pleine nature, herbe, arbres, buissons, mare nous entouraient. Quelques crapauds grinçaient juste à côté de nous, nous rigolions avec Ted et Svetlana, quand l’obscurité environnante s’est mise… à scintiller !

Visualises-tu les séquences de dessin animé où, justement, on voit de grandes étendues naturelles et des petites lumières qui clignotent çà et là sur les brins d’herbes ? Moi quand je voyais ça, je croyais que c’était juste pour donner un effet féérique, apaisant… Que nenni ! C’est un phénomène réel, absolument magnifique.

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Imagine, tout est noir autour de toi, tu distingues à peines les silhouettes des plus grands arbres qui se trouvent à 20 mètres, et de minuscules et innombrables lumières flashent de manière intermittente, selon un schéma paraissant hautement aléatoire, pour le plus grand ravissement de nos yeux écarquillés. Tu scrutes l’obscurité, t’attendant à tout moment à voir surgir une fée, un lutin…

Les américains, Ted en l’occurrence, ne comprennent pas ce qui nous ébahit à ce point. Il(s) connaî(ssen)t ça depuis la plus tendre enfance. Ted a du mal à imaginer que ça n’existe pas chez nous (ni en Russie, Svetlana est aussi éblouie que nous). Il nous explique alors les jeux cruels et puérils couramment pratiqués par ces enfants blasés du phénomène : ils en attrapent une et… non c’est trop horrible. Je ne veux pas salir ce merveilleux phénomène inconnu pour les français (et les russes)

Bien que de la même famille, il ne s’agit pas de nos lucioles ou vers luisants. Les leurs clignotent, sont nombreuses et éparpillées.

On les appelle lightning bug, ou fire fly.

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Comme internet est un outil formidable, voici la vidéo de quelqu’un qui a réussi à filmer un peu de cette magie… Mais à regarder dans l’obscurité ! Tu dois imaginer que le phénomène t’entoure.

On a pu revoir ça le soir, dans le jardin de Luci, et il me tarde d’assister à nouveau à ce spectacle. Rien de plus naturel en plus, la vie est fantastique !

Perso, c’est un de mes meilleurs souvenirs, et j’espère très fort assister à ça encore de nombreuses fois. Promis, après notre voyage de juin, je vous publie mon propre film ici 🙂

19 février 2008

Triste glas : dernier jour…

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 10:31
AH !!! J’ai oublié de vous raconter un truc ! Hier j’ai fait une chute en sortant de chez Luci et Drei, ma cheville a bien enflé… C’était douloureux, mais Luci m’a filé de la glace, comme dans les films 🙂 Elle l’a taillée avec un pic à glace….

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Dernier petit déjeuner pris tous ensemble. Drei se lève aussi car il veut nous dire aurevoir. Nous nous asseyons donc tous les quatre autour de la table de la cuisine pour dévorer tristement des saucisses-oeufs-tomates concoctés par mes soins.

Nous avons prévu de profiter encore de New York avant de nous enfermer dans le terminal de l’aéroport. Au programme : Le quartier de Wallstreet, la statue de la liberté et Chinatown.

Bon, voilà, les bagages sont pliés, on fait une photo d’adieux

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puis Luci nous emmène au car, que nous ne louperons pas cette fois-ci.

Je pleure… pas mal même.

Bref nous arrivons à Pennstation vers 10h30 et nous dirigeons, avec tous nos bagages, vers la pointe de Manhattan.

Au passage, je crois Morgan Freeman avec qui je tape un peu la conversation

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mais comme nous avons un planning serré avant notre départ, nous nous séparons de « l’homme libre » pour nous diriger vers « la dame de la liberté » :

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Malheureusement, il y a vraiment beaucoup énormément incroyablement de monde qui fait la queue pour embarquer à bord du Staten Island Ferry, et puis j’ai mal au pied. Nous nous asseyons sur un banc, contemplons l’Hudson et au-delà… puis nous décidons à lever les voiles… à terre.

Nous voilà donc partis pour Wallstreet. Si possible, j’aimerais me trouver devant le grand bâtiment où Will Smith se trouve dans plusieurs scènes de « The pursuit of happyness » (vu dans l’avion).

Mais non, pas trouvé.

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On entre dans une librairie (Virgin je crois ?? Ced, tu confirmes ?) où Ced veut absolument entrer car il est à la recherche d’un bouquin qui n’est pas édité en France. On y reste un bon moment, j’en profite pour acheter mon cadeau d’anniv de la part de Guille 🙂 (L’album éponyme de Gorillaz)

Puis nous continuons à marcher, et arrivons sur le site en reconstruction, le Ground Zero du WTC… Honnêtement, je n’ai pas fait le rapprochement tout de suite. Mais lorsque j’ai visualisé l’ampleur du vide parmi les autres buildings à hauteur démesurée, lorsque j’ai imaginé les twin towers bien présentes, que j’ai regardé tous les gens qui grouillaient là, comme moi, vaquant à leurs propres occupations (traverser la rue, visiter un quartier célèbre, parler au téléphone avec son frère, acheter un petit sandwich, se rendre au boulot…), et que j’ai réalisé… c’en fut trop. Comme à l’instant où j’écris ces mots, mais en bien plus oppressant, j’ai la gorge qui s’est nouée, les larmes sont montées en masse, et je me suis recueillie, le plus discrètement possible. Je me suis sentie si désolée pour les américains, réellement… peut-être pour la première fois. Sûrement, parce qu’à l’époque, les images à la télé étaient trop… trop. Comme pour la sortie d’un film à immense budget, c’était un tapage, et ce fut l’overdose au bout d’un quart d’heure. Je n’avais pas voulu regarder ces images, non pas par peur de ne pas les supporter, mais par dégoût de la manipulation des médias. Bien sûr, ce qui s’était passé était horrible, et je ne le cautionnais nullement, mais je n’avais pas pleuré avec les autres, je n’avais pas pleuré pour les autres non plus.

Alors que ce 25 juin 2007, au pied de ces tours disparues, anonyme parmi la foule…

J’ai voulu voir une fois rentrée en France. J’étais curieusement prête à « ressentir », parce que le temps nous avait détaché de cet événement, mais ma visite des lieux et ma rencontre avec l’amérique m’avaient rendue plus sensible à la chose.

3 minutes 55 assez insoutenables, pour ma part, mais… j’aurais pu y être, ce jour-là, ce 9 septembre 2001, Luci aurait pu y être… Des milliers d’êtres humains y étaient.

17 février 2008

Un jour, je ferai du cinéma…

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 5:25

24 juin. On est tout excités à l’idée d’aller se faire notre premier véritable drive-in, comme dans les fiiiiiilms !! Attention, un drive-in là-bas, c’est le cinéma en plein air ; pas la caisse de Mac Do où tu passes en voiture…

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On met un peu de temps pour se mettre d’accord sur le film à voir, puis finalement, c’est la programmation du drive-in et les horaires qui font prendre l’avantage aux français 🙂 Fantastic four, here we are !

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Les effets spéciaux sur écran géant, c’est sensas !

Mais revenons un peu en arrière.

Nous arrivons au drive-in avant l’ouverture-même du guichet. Nous sommes la 3è voiture dans la file d’attente, nous sortons de la voiture et discutons en fumant une (des) clope (s). Nous parlons énormément avec Drei, et vraiment, on peut le dire sans retenue, ce mec est vraiment chouette. Il a des opinions bien tranchées, avec des arguments qu’il sait exprimer, il est cultivé, drôle… Good job Luci ! 😉 Et puis il nous permet d’exercer notre anglais/américain sans retenue ! Bref, je garde un super souvenir de cet épisode au ciné, car nous avons vraiment beaucoup parlé, notamment écologie… J’ai tâché de résumer de manière marquante et compréhensible les méfaits de certains actes polluants du quotidien, et j’ai appris par la suite que ça les avait marqués justement, et qu’ils agissaient, au quotidien. C’est un point que je ne risque pas d’oublier !!

Le guichet ouvre, nous payons et allons installer la voiture. C’est cool, c’est un grand espace herbeux (je crois qu’on appelle ça une prairie ?), avec au sol de discrètes lignes blanches (genre vieux terrain de foot) qui permettent aux voitures de se placer de manière non anarchique – assez de place devant et derrière pour manoeuvrer en cas de besoin , une fois tout le monde installé – .

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Là, c’est bel et bien notre endroit. La voiture de Luci, le haut de la tête de Ced assis derrière, et la main de Drei en train d’ouvrir la portière côté passager. Tu peux, cher touriste, admirer notre emplacement, la fameuse ligne blanche au sol, le beau temps qu’il faisait ; il était 7 heures du soir, le film commençait à 9 heures…

Nous n’avons pas vu passer ces 2 heures et demi d’attente (oui, il y a eu l’attente à l’entrée, rappelle-toi) . Vers 8 heures, Drei est parti en expédition au snack pour nous ramener de quoi nous sustenter. Burger, frites, hot dog, pop corn, boissons. Nous étions installés par terre, à côté de la voiture, lorsque les gens de la voiture stationnée juste à notre droite sont rentrés à l’intérieur de leur auto, et ont démarré… Pour rester là ! Nous étions en train de manger, en plein air, et l’autre abruti nous fait tourner son moteur juste à côté de nous !! Évidemment, ça commence à puer, moi je le prends vraiment très mal, sans compter ma sensibilité à cette pollution vraiment outrageuse, et je ne cesse d’envoyer des regards foudroyants aux individus concernés… avec Ced, on commence à faire des réflexions de plus en plus fortes, en français ou en anglais, je ne me souviens plus, mais le ton et le regard employés ont suffi à faire bouger les choses. C’est le cas de le dire ! Le type a déplacé sa caisse… juste devant nous !! L’emplacement devant le nôtre !!! Non mais tu y crois ? Si nous avions été en France, je serais aller lui parler, mais là… notre réputation de français ne nous servant que pour les french kiss, j’ai rongé mon frein (difficilement). Bon, il a fini par partir. Je ne sais plus quand, je ne sais plus comment. D’ailleurs, c’est peut-être « grâce » à lui que la discussion sur l’écologie s’est approfondies avec Luci and Drei, je ne sais plus très bien…

La nuit est tombée, la prairie (?) s’est bien remplie. Des gens de tout style sont installés autour de nous ; certains groupes de djeuns sur des couvertures étalées au sol (qui commence à être humide), des familles visiblement habituées, ayant amené des jeux d’extérieur pour leurs 2-3enfants, glacière pour le repas, chaises et couvertures pour lorsque le film commence… Je me dis que j’aurais adoré faire ça tous les dimanches, ou une fois par mois, étant gamine. J’imaginais très bien ma mère dire

«Dépêche-toi ma chérie, on part dans un quart d’heure pour la séance de ciné plein-air ! As-tu pris le jeu de rami ? Tu préfères un Tang orange ou un Banga avec ton sandwich au jambon ?»

Je plaisante, on n’avait pas de Tang ! Je crois… Et tu penses bien, évidemment que j’aurais été prête ! Il n’y aurait pas eu besoin de me bousculer pour y aller !

Enfin quoiqu’il en soit, je me voyais parfaitement bien, petite fille trépignant d’impatiente pour aller à cette sortie dominicale extraordinaire… Et du coup, j’ai commencé à imaginer où je pourrais créer ça en France, dans la région lyonnaise, quelles pouvaient être les démarches à effectuer, le matériel nécessaire, l’entretien…

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Le temps des bande-annonces commence. Houuuu que c’est excitant ! Pour info (et typiquement pour les lyonnais), je n’ai assisté qu’une fois à une projection en extérieur; il s’agissait de Wallace et Gromit sur la Place Colbert (Croix-Rousse), un été au XXè siècle… L’ambiance n’était pas du tout la même, tu t’en doutes !!)

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Je commence à avoir froid. Luci aussi. Nous rentrons toutes les deux dans la voiture et oh ! Surprise, tu peux mettre la radio dans la voiture, sur la fréquence spéciale du drive-in ! Ainsi, tu profites du son dolby stéréo à l’intérieur-même de la voiture !!! Sensationnel la technologie (je ne dis pas souvent ça) !

Drei nous a rejointes mais Ced l’irréductible est resté un temps tout seul assis à côté de la voiture.

Bon, il faut reconnaître que le drive-in quand tu es dans la voiture, c’est très bien… à condition d’être assis devant. Parce que de derrière, à moins de rester penché entre les deux sièges avant durant tout le film, c’est pas gégé. La (trop) gentille Luci m’a laissé sa place de conducteur, elle était moins hystérique que moi dès que Julian apparaissait à l’écran géant, à quelques mètres de moi 🙂

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À la fin du film, nous avons écouté la musique du générique de fin alors que nous étions déjà partis depuis 5 bonnes minutes 😉

Attention, la minute Clem teenage behavior :

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JULIAAAAAAAAN !!!!!!!!! Hiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

10 février 2008

Les retrouvailles

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 6:02

De retour dans la maison, on se délasse, on repose nos pieds, on fait tourner une machine, je prépare un repas, on se matte plusieurs films à la télé. Tranquilou, on est chez nous quoi (enfin chez nous on n’a pas la télé, mais bon)!

Le lendemain, il fait encore un temps magnifique, on s’est creusé la tête depuis quelques jours pour trouver ce qu’on allait bien pouvoir offrir à nos chers hôtes, c’est aujourd’hui que nous allons partir en quête du cadeau absolu.

Jim and Gina nous appellent pour nous proposer un stage de danse demain. J’en discute avec Ced, je parviens à le convaincre (utilisons les vrais mots), je rappelle Jim et donc allons danser demain !
Puis une idée de cadeau prend la tête sur les autres, quelques recherches sur le net, on imprime un plan d’accès et nous voilà partis !

Nous revenons à la maison le coffre bien lourd, on installe nos acquisition. Ced sieste, surfe, moi je vaque à des taches tour à tour artistiques ou ménagères. Il fait une chaleur écrasante. On retourne faire quelques courses, seuls comme des grands. Puis on se refait une soirée film, mais au lit cette fois-ci, devant « Grease », youh ça swingue !

Le lendemain, 23 juin, on se prépare psychologiquement à ce fameux stage de danse. C’est franchement plus difficile pour Cédric… Luci and Drei doivent revenir demain mais oh joie ! Nous recevons un coup de fil des jeunes mariés qui arrivent dans 10 minutes ! Youpi ! Wahou quel timing, parce que Jim and Gina viennent nous prendre dans une heure !

Ils sont super contents de nous retrouver (oui, je sais ce que tu te dis cher touriste : qui ne le serait pas, franchement…), et dégoûtés de leur croisière. Luci s’est super ennuyée, et nous revient avec des réactions allergiques sur le bras (je diagnostique a solar allergy). Ils ont envie de s’amuser, ça tombe bien, nous aussi ! D’ailleurs on va danser guys !

Bon, ce n’était pas du tout ce à quoi on s’attendait. En fait, on a fait de la capoeira. C’était vraiment chouette, vraiment physique aussi. Il y a eu d’abord l’échauffement, puis on a appris les pas/mouvements/déplacements de base. On a bien ri, surtout lorsque Drei et moi avons dû simuler un combat (il mesure plus d’1,85m et moi 1,50m…). Ced a eu droit à un combat avec le prof aussi 🙂

Capoeira 1

Capoeira 2

Capoeira 3Capoeira 4

Capoeira 5

Capoeira 6Capoeira 7

Puis nous sommes rentrés, tout engourdis, hop une douche, et on est allés chez Gloria (Saul était parti en Californie pour quelques jours).

Après un délicieux barbecue préparé dans un matériel typique de là-bas,

Gloria barbec

des discussions passionantes entre mecs,

Drei&Ced

ce fut le moment des séparations…

Drei a emmené Ced faire son baptême de baseball,

BaseballDreiBaseballCed

pendant que Gloria, Luci, Nicolas et moi avons longuemement papoté dehors, sans nous apercevoir que la nuit nous était bien tombée dessus.

Les garçons sont revenus, et on a décidé d’aller faire un minigolf (dimanche, 10 heures du soir).

GolfClemGolfCed

J’ai été la première à perdre ma balle, puis Nicolas a perdu la sienne, on a finalement retrouvé celle de Cédric. Je ne sais plus qui a gagné, mais ça devait être moi, sûrement.

La journée s’est achevée ainsi, nous sommes rentrés reposer nos courbatures de capoeira (Cédric étant plus nécessiteux vue la séance de baseball).

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