Clem & Ced in USA

30 juin 2007

Mercredi 13 juin : Grand départ, grande arrivée !

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 1:35

Cher touriste, le billet entier que tu t’apprêtes à lire, je l’ai écrit à la main dans la nuit du 13 au 14 juin, à New York… C’est donc du direct, en quelque sorte 😉
Rappel : tu peux cliquer sur les photos pour les afficher en grand.
Attache ta ceinture, accroche-toi, l’aventure commence !

C’est Garice qui se lève le premier à 6h30. Comme il est sorti de son lit et se trouve en haut de l’escalier, on est obligés « d’intervenir ». Du coup, tout le monde debout : Mamie Fan, Papa, Maman, Garice et Cylian. Il faut prendre le train de 8h42 à Cosne/Loire ; on y arrive tous les 4 à 8h25.
Mais en fait, le train était à 8h24… Loupé !!! Après dégout, énervement et inquiétude, on se radoucit ; celui de 11h05 devrait quand même faire l’affaire. Mamie Fan revient nous chercher (vive les téléphones portables) et nous ramène au Bois Pille où on passe une heure supplémentaire et très agréable avec nos chères têtes blondes. Enfin brunes 🙂
Hop, on repart, c’est bon.

Nous prenons donc le train jusqu’à la gare de Lyon (Paris).

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Puis un car nous amène à l’aéroport Charles de Gaulle.
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Il est 14h20, notre avion pour Londre décolle à 17h15… Enfin, il serait plus juste de dire que notre avion est censé partir à 17h15… Retard annoncé de « temps indéfini ». On arpente le terminal B de long en large, on flâne, on finit par trouver le temps long.
Enfin nous embarquons ; ouf, aller, l’aventure commence ! Oui sauf que monter dans l’avion, ça ne suffit pas pour le faire décoller ! Au passage, c’est le baptême de l’air de Cédric (Airbus A320). Bon, peu après 17h40, l’avion prend son envol : ah on le sent bien le décollage, cette sensation à la fois ennivrante et oppressante, de vitesse, de puissance. Excitation, tension, apréhension, euphorie, tout y est, nous voilà partis. Youpi !

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Avec le décalage horaire (-1 heure), nous voilà in London à 18h. Le temps de faire le check out : our flight for Newark is gone !!! Le monde s’écroule. On a raté notre vol pour les States ! On nous propose d’arriver une heure plus tard que prévu, à New York City au lieu de Newark (où Luci & Dreï nous attendront)… Et nos bagages ? «Oh don’t worry, they’ll wait for you at JFK instead of Newark». On nous l’a assuré deux fois. Bon… Un p’tit texto à Luci pour la prévenir et on attend notre nouveau deuxième avion.

Le voilà : Énorme ! Genre avion dans Lost. C’est un boeing 747. Impressionnant. Très.

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Et lorsqu’il décolle, on est scotchés à nos sièges tellement la poussée est forte. Quel vacarme ! Par contre tout se fait très vite par rapport à l’airbus.
On a évidemment les 2 dernières places disponibles, assez pourries, les dernières au fond, près de la soufflerie du chauffage puis de la clim, près des WC où tout le monde va aller plusieurs fois durant nos 6 heures de vol. Les places centrales, loin des hublots, celles qui ont une cloison contre les sièges. Oui oui, les seuls à ne pouvoir abaisser leurs dossiers pour se reposer, c’est nous ! Et ceux devant nous ? Ah bein ils peuvent, eux, c’est ça qui donne encore plus de détestabilité à nos places losqu’on a jambes et ventre complètement coincés entre notre propre dossier et celui du passager de devant 😀 Bref, dégoutés. Surtout moi. Sentiment d’njustice. On a payé depuis 3 mois des places dans un avion qui ne nous a pas attendus, et voilà où on se retrouve…

Quelques points positifs, heureusement. Sont mis à la disposition de chaque passager :
– une couverture
– des chaussettes
– un bandeau pour couvrir les yeux
– une brosse à dent
– un écran devant nos yeux avec plein de possibilités (musique, films, quelques chaines de télé locale, infos sur le vol, sur New York…), un casque se branchant à l’accoudoir équipé d’une télécommande.
– on ne cesse de nous servir des boissons et collations pas dégueu : ça rattrape un peu.
Pour ma part, je regarde le début de The invisibles, (Arthur et les minimoys), d’Armaggedon et je trouve enfin un film qui me plait : The pursuit of the happiness (À la poursuite du bonheur), que j’ai vraiment beaucoup aimé. J’ai bien pleuré mais tant pis, au moins, ça m’a changé les idées et j’ai découvert un Will Smith extraordinairement talentueux. Mais là n’est pas le sujet de ce blog, n’est-ce pas ? J’embraye en navigant parmi les différents styles puis album de musique que l’on peut écouter, et je somnole pour l’heure et demi restante.

Atterrissage tumultueux, assez impressionant, à l’heure annoncée : 10 pm (22h, heure locale). Mais il reste les longs et laborieux contrôles pour sortir du terminal (foutus terroristes), puis la récupération des bagages. Comme nous étions assis au fond de l’immense avion, nous sommes dans les derniers à sortir pour arriver à la zone de contrôle. Une looooongue file d’attente nous attend.

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On passe la sécurité à presque minuit.

Tiens, où sont nos bagages ?… Attendons encore un peu, même si ça fait 3 fois que je vois passer cette valise verte… 4 maintenant… youhouuu ?? On demande : ah tiens, BERTOLINI figure sur une liste composée de moins de 10 noms, nos bagages ne sont pas là. Un faible « sorry » de la part de la nana qui nous indique bien vite qu’il faut aller là, là, puis là pour nous plaindre merci aurevoir.
COLÈRE !!!!!

Une fois le bureau trouvé, notre tour arrivé, la situation résumée, on remplit un formulaire décrivant les bagages (on a du mal, c’est bopapa et belmaman qui nous les ont prêtés la veille) et notifiant où nous les faire parvenir (en Pennsylvanie).
La mort dans l’âme, (ça commence vraiment mal tiens !) on se rend à l’évidence : pas de Lucinda en vue. Appel sur son téléphone : mince, c’est chez elle que je tombe et non pas sur son portable ! HORREUR car DÉDUCTION : elle n’a pas reçu mon texto la prévenant du changement de plan…
Aller, en raccourci : on finit par la joindre sur son portable (c’est moi qui m’étais trompée 3 fois de numéro), les pauvres se sont perdus de Newark à New York . Il est 2 heures du mat, ils sont à quasiment 1h30 de distance, et crevés (rappelons au passage qu’ils se marient dans moins de 48h).
Nous allons à Penn Station (près de Madison Square) pour choper un train direction le New Jersey. Mais en fait… y a pas de train la nuit.
On se retrouve à Port Authority 1/2 plus tard, d’où les cars partiront au petit matin pour nous amener en Pennsylvanie, à Allentown, chez nos amis. On achète 2 billets pour le premier car. Un « contrôleur » nous dit que ce sera à 5h30 et nous ouvre gentiment la voie au sous-sol où nous pouvons rester pour attendre le départ qui se fera en surface (3 heures plus tard).
Et là s’achèvera calmement et chaudement notre première nuit New Yorkaise, le début de notre incroyable aventure : couchés sur les sols d’un hall de métro-gare. Il y a la lumière, le sol est propre quoique très froid (genre de marbre clair), de la musique classique en fond sonore, et des gens déjà disséminés çà et là, essayant de dormir, comatant ou discutant, installés tant bien que mal contre les vitrines, les murs ou les distributeurs de boissons. On se trouve une partie de colonne, on s’installe, ébahis, stupéfaits. On va dormir dans un espace normalement interdit d’accès la nuit, mais un homme le prête généreusement aux voyageurs égarés, notre ticket acheté étant notre laisser-passer.

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(Tu peux ouvrir la panoramique dans une autre fenêtre pour la voir en grand et en entier – clique droit)

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Et ce n’est même pas glauque finalement.
C’est même plutôt revigorant : on est tous dans le même panier et on n’est pas trop à plaindre. Bon, nous on n’a pas nos bagages, on est en t-shirt, mais super Clem a piqué les couvertures de l’avion dans son sac à dos, et même les chaussettes 😉 Hop, on s’emmitoufle, on se déchausse pour enfiler ces doux atours, ma foi très confortables, on se colle l’un à l’autre, et voilà comment s’achève ce début mouvementé du voyage.

Et moi, précisément, je savoure en écrivant ces lignes. Je me sens émue. Il est exactement 3:33 am. Je vais me reposer pour les deux heures restantes, satisfaite de ce départ tumultueux, de cette arrivée catastrophique.
C’est une très longue journée, rallongée de six heures supplémentaires, qui a été relatée. Place à la deuxième : good morning America !

Mardi 12 juin – veille du départ

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 12:20

Bois Pille – Dure dure la soirée. On réalise « enfin » à quel point c’est dur de se séparer de nos enfants.

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Quelques larmes sont versées du côté des parents…

INTRODUCTION

Filed under: Premier voyage : 2007 — Clem Bougealyon @ 8:27

Bonjour cher touriste.
Bienvenue dans le carnet de voyage de notre récent périple outre-atlantique.

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On dirait pas comme ça qu’il y a eu de la nuit blanche, hein ? C’est la magie de l’ignorance… Explication dans le 3è billet, intitulé Mercredi 13 juin, Grand départ, grande arrivée !.

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