Clem & Ced in USA

9 septembre 2008

Pause musicale

Filed under: Le voyage 2008 — Clem Bougealyon @ 7:46

Ced avait réussi à tirer quelque chose de mon diaporama, je ne le savais même pas !!

Ici, avec le son

27 août 2008

Jour 5 : Nature et découverte

Filed under: Le voyage 2008 — Clem Bougealyon @ 9:44

NATURE

C’est un joli coin que nous arpentons en amoureux aujourd’hui : Réserve naturelle de Jacobsburg, 472 hectares (1168 acres), temps magnifique.

Nous marchons à l’écoute des sons environnants composés par dame Nature, et joués brillamment par les arbres, les oiseaux et les pattes de nombreux animaux. Véritable enchantement pour les yeux, nous nous trouvons nez à nez avec un énorme lapin sur l’étroit sentier, ses longues oreilles à l’affût de notre prochain pas…
À peine plus loin, une ravissante biche attend le dernier moment pour bondir avec grâce dans les fourrés, passant non loin d’un pic vert absolument pas dérangé par notre respectueux passage. Le martèlement de son bec rythme le bruissement des feuilles, qui caressent à leur tour le pelage d’un écureuil à large queue touffue.

Nous ne dégainons pas l’appareil photo, préférant savourer ces instants sauvages et spontanés qui ne nous ont jamais été offerts à ce point en France. Mais je savais qu’un tel lieu avait du en inspirer plus d’un, et qu’en tapant Jacobsburg sur mon clavier, je retrouverais forcément ce lieu si apaisant. Il te suffit donc, cher touriste, de cliquer là, pour découvrir, en toute saison, des photos prises par des gens aussi émerveillés que nous

Tel le lapin blanc d’Alice, un ragondin court devant nous sur le chemin, probablement attendu par le reste de la troupe croisée précédemment ne demandant qu’à en savoir un peu plus sur ce jeune et beau couple que nous formons 😉

Nous quittons ce petit hâvre de paix pour nous engager sur un large chemin complètement exposé au soleil, débouchant sur d’immenses terres cultivées et traversées de temps à autres par des randonneurs équestres.

Je ne puis t’en dire davantage, c’est surtout l’impression générale qui m’est restée, un sentiment de calme et de partage, un moment tendre avec mon chéri dans un environnement riche et apaisant…

DÉCOUVERTE

Alors c’est comme ça une boîte gay de Pennsylvanie…

Un rez de chaussée avec bar, nombreuses tables, longue scène surmontée de barres en inox et encadrée de miroirs, sur « fond » de musique techno.

Un premier étage plus calme, composé de deux salles séparées par un large passage et des toilettes.

Salle du fond : un bar, des tables de billard et des tables pour les consommateurs, le tout arrosé de musique plus éclectique. Je n’en vois pas plus, car c’est bien là que j’aurais passé le moins de temps.

Salle du pas-fond : un bar, plein de petites tables pour les consommateurs, et surtout, surtout, l’appareillage et la scène pour… le… karaoké !!!!

Nous montons directement, et sommes instantanément accueillis bruyamment par les gens déjà présents : il s’agit de Joanne, l’amie de Luci and Drei, Buck, que tu connais déjà maintenant, et des habitués du lieu. Présentations, commande immédiate de consommations (des pichets de bière, encore des pichets de bière, toujours des pichets de bière), et hop, on plonge dans les énooormes cahiers où des milliers de titres sont proposés pour être chantés. Classés par ordre alphabétique de l’interprète, ou du titre, nous ne savons plus trop où donner de la tête ! Celles que nous cherchons tout d’abord ne figurent pas, « Oh my god !!! You guys are gay, and you really don’t know Jimmy Sommerville !!! » , « What the hell ??? You don’t know Keziah Jones ! He lives in New York most of the time !! » , et certains des titres évoquent vaguement quelque chose, mais de là à les chanter alors qu’on ne sait même plus à quoi elles ressemblent !…

Bon mais quand même, après quelques bières et surtout après avoir discuté avec les locaux qui ne tarissent pas d’éloges sur les français, on finit par se lancer hein !

Je commence donc par Portishead : Sour times

Le mec qui s’occupe du karaoké est… incroyable. Bon déjà, il connaît toutes les musiques. En plus, il a un visage magnifique. Il est aussi très sympathique. Et surtout, mon dieu surtout, il chante comme un dieu ! Il est la musique incarnée !! Impossible de passer après lui, tu te sens un peu en dessous de tout après ses prestations, et en même temps, il ne donne jamais l’impression de ne pas supporter les fausses notes ou les décalages rythmiques commis par la majorité des profanes montant sur scène, il est a toujours un sourire encourageant, un mot gentil, un sourire complice… Non, je ne suis pas tombée amoureuse, mais tombée d’admiration et de reconnaissance, ça oui !

Papa was a rolling stone, chanté par Ced : un grand moment. Ce garçon a la soul dans la peau. Juste dommage parce que la version ici était naturellement celle des Temptations alors qu’il maîtrise parfaitement celle de George Michael… Pas grave, il était awesome et moi, j’étais comme une ado devant lui !

Je descends de temps en temps voir un peu ce qui se passe en bas. J’ai bien bu, je m’éclate sur la scène, j’ai envie de danser… Mais non, en bas, c’est spectacle de travesti. Je vois une belle drag queen, pulpeuse, chantant en play-back une chanson glamour. Elle (il ?) est applaudi(e), reçoit pas mal de billets dans le soutien-gorge en strass noir, et laisse la place à la suivante (au suivant… pfiou je sais plus moi je suis perdue). Et là, c’est d’un vulgaire mon dieu ! Je suis hyper mal à l’aise, choquée, dégoûtée. Je remonte fissa chanter un coup

Nous avons fort regretté de ne pas avoir pris notre appareil photo… Luci avait le sien, mais sa batterie était en train de mourir. Donc peu de photos, et surtout bien sombres, quel dommage. Mais tant pis, ce qui compte, c’est que nous nous sommes vraiment vraiment vraiment bien amusés !!

Le temps des duos :

Gnarls Barkley : Crazy

Bananarama : Venus

(Qu’est-ce qu’on a ri !! J’ai fait la chorégraphie et tout…)

P.S Comme dit dans le billet « Bon bon, puisque le public s’impatiente« , j’avais aussi chanté

“Doll parts” de Hole (chanson que je n’avais pas chantée ni écoutée depuis 1995)

“Under the bridge” des Red Hot Chili Peppers

* toutes les photos de ce billet peuvent être vues en grand en cliquant dessus.
Je précise, parce que ce n'est pas toujours le cas ici...

5 août 2008

Mr. Karl, sculpteur de métal

Filed under: Le voyage 2008 — Ced @ 6:09

Désolé de vous avoir fait attendre si longtemps… C’est mon coup d’essai. Et en plus j’ai oublié de le publier, ça fait quelques jours qu’il traîne dans les brouillons…

Clem a écrit dans son dernier (maintenant ce n’est plus le dernier, mais bon) billet :

Ced en a parlé avec lui, j’ai décroché. Il faudrait qu’il intervienne pour vous éclairer.

Les désirs de ma douce étant des ordres, voici mes lumières ^^. Je vais essayer de décrire à ma façon notre visite chez Mister Karl, Easton, PA. Malheureusement je n’ai pas la mémoire eidétique de Clem, mais c’est suffisamment récent pour que je me souvienne de quelques détails.

Il faut préciser que nous n’avions pas prévenu Karl de notre arrivée avant, il ne s’attendait pas du tout à avoir notre visite, et il nous connaissait à peine (un quart d’heure de discussion sur un banc d’aéroport, c’est pas énorme ^^). Nous ne savions donc pas du tout à quoi allait ressembler cette visite impromptue chez lui.

Quand nous sommes arrivés chez Karl, il travaillait sur une sculpture. Il nous a fait entrer dans une cour intérieure où il entrepose une trentaine de sculptures. Cette cour donne sur son atelier de travail et permet d’accéder à sa maison. Il nous a fait entrer dans son atelier pour nous montrer en quoi consiste son travail de sculpteur. Il est sculpteur de métal, ce qui l’oblige à travailler avec des outils puissants pour fondre le métal, le tordre, le découper, le souder, le poncer. Les murs de l’atelier sont couverts de dizaines d’outils électriques : la sculpture de métal est clairement une activité moderne. Il nous montre la pièce sur laquelle il travaille, un truc indéfinissable plus haut que nous, suspendu par des grosses chaînes au plafond, qui dégage l’odeur de métal chauffé que j’associe aux gares. Karl nous explique en quoi consiste son travail : avec son apprenti, ils choisissent des pièces de métal — principalement de l’acier — dont la forme est intéressante, ils les découpent avec un chalumeau très puissant, les tordent avec des pinces et des machines, les agencent ensemble en les soudant, en font une seule grande pièce de métal. Certaines pièces sont peintes. Karl fait de l’art abstrait. Ses oeuvres sont massives et simples en apparence. Pas question de faire de la dentelle lorsqu’on manie des blocs qui pèsent des centaines de kilos… L’intérêt réside dans ce qu’on voit dedans.

Karl nous a ensuite fait faire le tour de sa cour où il entrepose pas mal de pièces. Pas mal de sculptures et pas mal de bout de métal, de matériau brut à travailler. Il nous a expliqué qu’il se fournit chez un ferrailleur en général, mais aussi qu’à l’occasion il récupère des stocks de métal des usines métallurgiques qui ferment — Lehigh Valley est une ancienne région sidérurgique.

A ce point-là on avait bien fait le tour de son travail de sculpteur. On ne savait pas trop ce qui allait suivre, mais il nous a invités à rentrer dans le bâtiment principal qui contient son appartement. Il s’agit d’une ancienne manufacture, très vaste, dont une partie lui sert d’appartement et l’autre de salle d’exposition. On commence par les salles d’exposition. Il y a une immense oeuvre, 5 mètres de haut je pense, qui tient toute une salle. Il nous explique que c’est une oeuvre sur laquelle il a travaillé pendant plus de 30 ans, puisqu’il a commencé sa carrière de sculpteur avec une première version toute petite de cette oeuvre. C’est ça qu’il avait en lui quand il a commencé. Une oeuvre avec des formes très rondes, qui change complètement de profil suivant l’angle où on la regarde, avec quelque chose de cubiste dans le rendu des dimensions de l’espace. C’était sa première oeuvre, ou une de ses premières, et plus de 30 ans après il a décidé de revenir dessus en en faisant une version gigantesque, très impressionnante, surtout dans cet espace clos.

Il nous a ensuite montré une boite ouverte (en métal bien sûr) au fond de laquelle est imprimée une photo en noir et blanc d’une femme très belle, genre Hollywood des années 50.

Il nous explique que c’est la photo de sa femme qui s’est suicidée. Un ange passe. Nous commentons comme nous pouvons, mais que dire dans une situation pareille ? Il a le tact de passer rapidement à autre chose, et nous montre une oeuvre composée de deux pièces de métal, l’une qui repose par terre et l’autre suspendue en l’air. Il nous raconte que l’oeuvre n’était pas conçue comme ça à la base, et que c’est pour nettoyer le sol qu’un ouvrier a suspendue la pièce. L’idée lui a plu et la pièce est restée suspendue ainsi.

Après ça nous sommes arrivés dans son appartement. Et là ça change du tout au tout, nous passons de vastes salles métalliques et dépouillées à un appartement cossu, douillet, confortable, chargé de pièces de collection du sol au plafond, sur tous les murs, toutes les chaises, tous les meubles. Partout où nous posons le regard il y a des oeuvres d’art, des peintures, des photographies, et des sculptures. Et même encore d’autres trucs moins facilement catégorisables.

(Là c’est le point où je reprends la rédaction du billet 15 jours après et où je me dis, mon dieu, mais où en étais-je. Je vais tâcher de terminer le billet…)

Son appartement était de proportions normales, ce qui faisait bizarre après les grands espaces de ses salles d’exposition. Au premier abord la décoration paraissait un peu narcissique, puisqu’on reconnaissait plusieurs photographies et portraits de lui à diverses époques. Mais après tout, nous parlons d’un artiste, n’est-ce pas ? Il nous a emmenés dans son bureau et nous a raconté comment il avait acheté le bâtiment pour une bouchée de pain, puis comment il l’avait découpé et aménagé. De toutes les oeuvres qui traînaient dans ce bureau, je ne me souviens que de quelques-unes. Il y avait des Bouddha cambodgiens antiques. Il y avait des oeuvres modernes, faites par une connaissance à lui, suivant le procédé suivant : l’artiste fait une espèce de boule avec de la pâte thermo-solidifiante colorée et place un explosif à l’intérieur ; quand l’explosif… explose, la pâte se déforme et se solidifie en une forme éclatée. Il y avait un fauteuil en cornes de vaches, un style très en vogue en Amérique du Nord jusqu’à une époque récente, et absolument HIDEUX. Il y avait quelques peintures européennes classiques. Enfin il y avait plein de trucs, et c’était très hétéroclite.

Il nous a ensuite emmenés dans le grand salon à côté, qui contenait beaucoup d’oeuvres d’art africain. À l’entrée du salon se trouvaient une dizaine de grandes statues africaines. En fait pas vraiment africaines, puisqu’il nous a raconté qu’il avait combattu dans le sud-est du Pacifique pendant la seconde guerre mondiale, dans les rangs américains bien sûr. Ce qui ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas. Dans les îles de Java, Bornéo et autres, il a acheté plein d’oeuvres d’art indigènes pour des bouchées de pain. Le commerce d’art du pacifique était florissant apparemment à l’époque, il a acheté pas mal d’oeuvres une fois revenu aux USA, jusqu’à ce que les gouvernements concernés décident de limiter l’exportation. Même topo avec les oeuvres précolombiennes qu’il nous montrera plus tard. Dans ce grand salon il y avait aussi quelques sculptures d’animaux je crois. Ensuite il nous a montré une chambre (il était visiblement déterminé à nous montrer chaque pièce de sa maison !) qui contenait une grande vitrine pleine de pièces précolombiennes, et surtout une chèvre empaillée avachie sur une chauffeuse à côté du lit, qui a beaucoup plue à Clem. À ce moment-là, pour ma part, je commençais à saturer au niveau des oeuvres d’art, et j’imagine que pour toi lecteur, c’est pareil. Mais il n’en avait pas fini avec nous encore… Il nous a fait passer par une petite pièce contenant, devinez, des oeuvres d’art, et un bassin avec des poissons d’agrément, pour arriver dans sa bibliothèque, laquelle avait ses murs couvertes d’étagères de livres, et dans laquelle trônait un fauteuil recouvert d’une peau de lion.

Ensuite, car il y a une suite, je ne sais plus de quelle manière, nous sommes arrivés dans une autre partie du bâtiment. Une première salle ressemblait à un entrepôt, avec beaucoup de cartons et de caisses. Il nous a montré des statues en papier mâché complètement affreuses, et nous a expliqué qu’il s’agit de Folk Art, c’est-à-dire de l’art populaire, le genre de trucs fait par des gens ordinaires en guise de passe-temps. Ce type ordinaire-là avait rempli une maison avec des statues en papier mâché peint de célébrités américaines. Quand il est mort, ses descendants ont décidé de léguer sa maison au musée de la ville. Le conservateur dudit musée a pris la maison et a offert les statues à qui les voulait, d’où elles ont atterri chez Karl. Les statues étaient emballées, et en en déballant quelques unes il est tombé sur Elvis Presley et sa guitare, en papier mâché peint. Une vision d’horreur.

La dernière salle était une salle d’exposition contenant plusieurs oeuvres jouant avec les espaces vides. Par exemple, une des oeuvres comprenait une pièce par terre et une autre accrochée au mur, dans la continuité, avec entre les deux la forme manquant silhouettée à l’adhésif rouge. Bon c’est un peu difficile à expliquer comme ça… D’autres oeuvres avaient des formes très organiques.

Et pour terminer ce récit, une anecdote sympa : la dernière oeuvre que nous avons admirée a fait réagir Clem qui lui a trouvé des connotations plus que très érotiques. Elle a expliqué à Karl ce qu’elle voyait, et celui-ci a répondu, amusé, que ce n’est pas du tout ce qu’il avait voulu mettre dans l’oeuvre, mais qu’il s’en souviendrait, pour sûr !

Après ça nous lui avons dit qu’il était vraiment l’heure pour nous de partir récupérer notre voiture. Il nous a proposé de déjeuner avec lui, mais nous avions plus envie de rentrer à Allentown pour le repas, et pour ma part je craignais d’abuser de son hospitalité. Il a été vraiment sympathique jusqu’au bout, et très chaleureux.

Merci à vous, Monsieur Karl !

Jour 4 : They ring and we rock

Filed under: Le voyage 2008 — Clem Bougealyon @ 12:54

Avec Drei, nous avions décidé, malgré l’état dans lequel nous nous sommes couchés, et l’heure tardive à laquelle nous avons gagnés nos chambres respectives aussi, d’aller découvrir « Ringing rocks », les cailloux qui chantent. Carrière de rochers située en Pennsylvanie, il suffit de s’armer d’un petit piolet ou tout autre instrument du genre pour faire résonner les nombreuses masses minérales. Nous regardons sur internet une vidéo youtube, un article consacré à cet original phénomène, et le plan pour nous y rendre.

Je prépare un copieux petit déjeuner que Drei parviendra à manger malgré son handicap dentaire, et à 11h, nous voilà sur le départ.

On discute beaucoup dans la voiture, il fait un temps magnifique, les paysages sont très beaux, nous sommes vraiment complètement à l’aise avec Drei, on se sent bien dans cette partie de l’Amérique, les vacances c’est vraiment de la balle !

Non loin de Ringing rocks, nous nous arrêtons sur le bord de la route où se trouvent 3 petites bâtisses de bois ; une espèce de fleuriste,

une maison de cadeaux-souvenirs ou un truc dans le genre, et un resto-snack-bureau de tabac-presse.

Drei se prend un grand café et le journal du jour, moi un paquet de cigarettes au prix défiant toute concurrence (4,20 $), on commente pendant un moment cette page qui me choque

et on se remet en route.

2 minutes 50 plus tard, nous voici en train de marcher à l’ombre de grands arbres d’un vert éclatant.

Pas un son à part quelques oiseaux, lorsque nous débouchons sur cette vaste étendue peu commune :

Nous n’avons pas pensé à acheter de petit piolet, nous ferons donc sans.

Là c’est pas nous :

On s’amuse un moment, personne d’autre que nous n’est là et on s’en donne à coeur joie. À force, on a mal aux mains car tenir fermement des cailloux aux bords saillants pour les frapper violemment contre leurs grands frères, c’est pas de la mince affaire !

Mais Ced est très chanceux, il trouve 93 dollars entre deux rochers !! Il faudra célébrer ça !!!!

Peu à peu des gens arrivent et se contentent de taper « bêtement » sur les cailloux, une fois, deux fois, trois, fois, dix fois, en disant, « ah oui ça sonne », sans aucune fantaisie musicale…

Nous décidons de partir à la recherche de la cascade que nous entendons au loin.

Nous revoilà donc sur le sentier à l’ombre des arbres. Quelques gros rochers gisent çà et là, à moitié enfouis sous la terre, que nous heurtons sans succès ; le charme est rompu si nous nous trouvons loin de l’amas rocheux. Ce qui entraîne une longue discussion passionnante sur le « pourquoi », le « comment », les sciences cognitives aussi. Et nous tombons sur la cascade, ou devrais-je plutôt dire, la cascadounette ?

Si si, cher touriste tu peux apercevoir le mince filet d’eau en bas à droite de la deuxième photo.

Nous savourons la beauté sauvage des lieux… Drei travaillant cet après-midi, nous repartons.

Ce soir, nous irons en amoureux au Becky’s Drive-in, voir Iron Man. Allons donc nous reposer, histoire de récupérer encore un peu de notre super soirée d’hier !

Je garde bien mon petit papier de chez Becky pour le mettre dans ma boîte à souvenirs des States (Penser à trouver une boîte à souvenirs pour, ENFIN, réunir tout ce que je garde depuis notre voyage 2007 !!).

Iron Man, un peu décevant.

Revenons plutôt sur le phénomène des pierres qui sonnent, et attardons-nous un instant dessus.

Il n’existe que deux endroits où ça existe (d’après mes recherches : Pennsylvanie et Montana), et il s’avère que deux conditions doivent être réunies pour que l’enchantement ait lieu :

D’après ce que j’ai compris, grâce aux recherches que j’ai effectuées après, en anglais:

  1. Ces rochers auraient une constitution particulière qui permet la résonance étonnante dont ils font preuve.
  2. Il leur faut être les uns sur les autres pour que s’opère l’alchimie composition + position = sonnez trompettes carillons rochers ! Isolés les uns des autres, ils ne sonnent pas (comme ceux enfouis dans le sol dans la forêt, si tu as bien suivi).

Mais il n’empêche qu’il est également dit que l’entière explication scientifique reste bancale, ou tout du moins incomplète. Certaines pierres de ces deux uniques champs au monde, analysées, présentant EXACTEMENT la même composition qu’une voisine, ne sonnent pourtant pas… POURQUOI ?? Est-ce dû au stress de la pierre ? À l’activité électromagnétique du sol ? Et d’autres sonnent, mais simplement sur une fréquence que l’oreille humaine ne peut distinguer. Il est dit également qu’il n’y a pas de faune autour de ces endroits… Ceux qui trouveraient d’autres infos passionnantes sont plus que bienvenus : j’ai adoré cet endroit et suis toute émoustillée de savoir que j’ai eu la chance d’être le témoin de quelque chose de TRÈS rare 🙂

Et, à part mais quand même, Drei m’a dit qu’il y a d’immenses rassemblements de percussionistes en ce lieu, et je n’ai pas de mal à le croire. Que j’aimerais assister à ça un jour !!!

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