Nous sortons repus, et marchons sur la cinquième (avenue). Nous achetons un premier lot de cartes postales (nous nous apercevrons plus tard que c’était un lot très cher et très laid en fait… un attrape-touristes somme toute)
Puis nous passons devant l’Empire State Building…
«On monte ? que je dis à Cédric
– Bah non. Je pense que c’est cher. Qu’il me répond.
– Ouais m’enfin on n’est pas venus à New York pour ne rien faire de payant. I mean, c’est quand même l’Empire State Building !!!
– Bon aller, d’acc !»
Et nous voilà dans le hall d’entrée couvert de marbres importés d’Italie, France, Belgique et Allemagne
puis nous montons un escalier et nous nous retrouvons à acheter nos tickets sans même faire la queue (25$ par personne) et à prendre de la doc. Il faut croire que c’est la bonne heure pour faire cette visite.
On passe dans des couloirs assez luxueux, mais en fait, le plafond… n’existe pas vraiment. On voit les conduits, des fils pendouillent, des tuyaux font mine de nous menacer, c’est rigolo ce contraste.
Nous suivons les panneaux, tournons à gauche, puis à droite, montons encore un escalier, et arrivons dans l’antre des ascenseurs. Et là… ah bein là en fait, y a du monde qui attend… On attend avec eux. D’autres personnes arrivent, comme nous.
Des employés régulent le flot des allers et venues dans les ascenseurs. C’est eux qui, grâce à une télécommande, ordonnent aux portes de l’ascenseur de se fermer et nous font partir pour le 80è étage.
Puis arrive notre tour de monter dans un ascenseur.
Explications historiques, théoriques, touristiques et architectiques
Du haut de ses 1250-foot, ou 381 mètres, l’ESB ( = Empire State Building, je ne le répeterai pas) domine New York depuis le 1er mai 1931 grâce à Alfred E. Smith, ancien gouverneur de l’état de New York.
L’ESB (non, non, je ne le dirai pas, fallait suivre) reçoit autour de 4 millions de visiteurs chaque année, des gens fantastiques comme Ced et moi, mais aussi des rois, reines, présidents de tous les pays, des personnalités du monde entier, sans oublier King Kong himself !!
60 000 tonnes de bétons ont été livrées en une fois, afin de permettre la construction quotidienne d’au moins deux étages.
210 colonnes supportent la structure entière.
Une équipe de 290 maçons ont consciencieusement (super dur à écrire ce mot !!!) placé les plus de dix millions de briques !!
2,5 million feet de câbles électriques, 120 miles de tuyaux, 1000 miles de câbles téléphoniques, 6500 fenêtres, 1860 marches.
Le bâtiment pèse environ 365 000 tonnes.
L’équivalent de 7 millions d’hommes par heure a construit ce bâtiment (4000 hommes par jour).
41 millions de dollars, c’est ce que ça a coûté.
La construction de l’ESB s’est faite 7 jours sur 7, à raison de quatre étages et demi par semaine, et s’est donc complètement achevée en 1 année et 45 jours.
On ne nous dit pas combien il y a eu de morts pendant la construction…
Il y a 73 ascenseurs allant à la vitesse de 1400 feet (427 mètres) par minute !!!! 427 mètres par minute, est-ce que tu te rends compte ??
Et justement, c’est à nous de monter dedans. Gloups… direction le 80è étage pour la première étape…
Hooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuwwwwwwwww !!!!!!!!!!
Ah ça oui, ça décoiffe !!
Au 80è étage, il y a beauuuuucoouuup de monde. On fait la queue dans un labyrinthe de cordons,
pour accéder aux autres ascenseurs, de l’autre côté du bâtiment, ceux qui mènent au sommet, au qua –
tre –
vingt –
six –
zième étage.
En attendant, on peut quand même voir à travers les grandes fenêtres. Et déjà, là, c’est impressionnant. Mais nous sommes à peu de chose près au même niveau que les autres grands immeubles.
Ici, c’est le point de rencontre de ceux qui attendent pour monter et de ceux qui veulent redescendre … On attend donc…
…
Donc…
…
… vous aussi ! 😀
Aller on y va. Un dernier truc, voici l’ESB vu d’en bas, quelques blocs plus loin :
Et voilà ce que nous voyons en levant à peine la tête lorsque nous sortons, dehors, où nous arrivons sous ton regard ébahi, émerveillé et un brin effrayé :
La suite dans le prochain billet, où je prendrai le temps de te faire visiter le Nord, l’Ouest, le Sud et l’Est de New York, tout ça vu d’en haut…
Patience, courage !
(et ne mange pas avant si tu souffres de vertige)